Le 22 novembre 2015, par Gerard,
Actualisation de l’article éponyme du 20 octobre 2008
La suite des Déportations des 24 septembre et 5/6 octobre. L’approche de la Libération
Notes de Michel Py. Voir document PDF de bas de page
Témoignage de Madame Hainzelin (Geneviève Py). Voir document PDF de bas de page
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Le jour de la Libération d’ici : 22 novembre
Notes d’Yvonne Malaisé. Voir document PDF de bas de page
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Un record de destructions dans les combats :
Un aperçu au travers de ce documentaire amateur initié par Monseigneur Emile Blanchet évêque de Saint Dié, conservé à l’INA. Cliquer
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Rappelons que la Libération d’ici a lieu 2 mois plus tard que prévu, les réalités de la guerre n’ayant pas permis de l’articuler avec l’Opération Loyton
Les étapes de la Libération [1] . L’offensive de libération en Lorraine et en Alsace :
Panorama général, site FHE. Malgré certaines confusions de traduction dont noms de lieux, ce site donne un bon aperçu de cette gigantesque campagne des Vosges puis Alsace. Cliquer
Une synthèse de Eugène Riedweg. Cliquer
La place de la 2ème DB, site Fondation Maréchal Leclerc. Résumé général. Cliquer
Chronologie de la libération du département des Vosges . Site Académie de Nancy-Metz. Cliquer
Chronologie de la libération de la vallée du Rabodeau par la 100ème Division d’Infanterie US : carte des opérations de Saint Rémy Etival à Oberhaslach. Site Georges C Marshall Foundation. Cliquer [2] [3]
Explications :
Après les durs combats de Raon l’Etape à Moyenmoutier le 708ème Volks Grenadier [4] est contraint de retraiter devant la puissance et la détermination de la 100ème [5]. La vallée proprement dite est quasi vide d’Allemands, les hommes des 397ème puis 398ème Régiment la remontent sans combats majeurs
Rappelons que la stratégie générale de cette percée Raon l’Etape-Etival-Saint Dié vers secteurs Donon-Hantz-Saales consistait à établir une ouverture centrale vers l’Alsace et le Rhin par la vallée de la Bruche [6]. La totalité des forces de la 100ème y a été engagée : ses 3 régiments d’infanterie (397ème, 398ème et 399ème) et leurs unités annexes. Les 3 sont engagés simultanément à partir du 9 novembre pour briser le bastion allemand de Raon l’Etape-La Trouche-Moyenmoutier (difficiles et sanglants combats). Le 399ème, parti de Veney, avance côté vallée de la Plaine jusqu’à Celles. Le 397ème, parti de Bertrichamps, s’engage au centre puis descend côté vallée du Rabodeau (Moyenmoutier libéré entre les 16 et 19 novembre), le 398ème, parti de Thiaville, se partage entre les 2 côtés. Les 397ème et 398ème remontent la vallée du Rabodeau à marche forcée (Senones... La Petite Raon-Vieux Moulin... Moussey... Belval-Le Vermont le 22) pour ouvrir le passage du col du Hantz (arrivée le 23 novembre) et assurer la jonction sur la Bruche avec la 3ème Division remontant sur sa droite par la vallée du Hure pour déboucher par Saales. La jonction s’opère du 23 au 24 novembre. Le 397ème atteint Saint Blaise le 24 novembre, le 398ème Champenay Salm le 26. Le 399ème, gardé en réserve et en partie remonté côté vallée de la Plaine, rejoindra Saint Blaise pour mener les opérations jusqu’à Oberhaslach (arrivée 26 novembre). Relevée et mise au repos à Raon l’Etape et environs la 100ème remontera vers Lutzelbourg pour participer au "nettoyage" du secteur de Bitche où une forte résistance allemande s’est concentrée... La guerre n’est pas finie pour ses hommes, elle durera encore près de 6 mois ! [7]
Ici non plus la guerre n’a pas tout dit. On ne sait rien ni des hommes qu’on a déportés ni des prisonniers... C’est toutefois un vrai espoir
Documents sur la 100ème Division d’Infanterie US, la "Century" :
Sa composition (ordre de bataille général) :
Site Georges C Marshall Foundation. Cliquer
Documents généraux :
Site Lone Sentry. Cliquer
Site The 100th Infantry Division. Cliquer
Site Georges C Marshall Foundation. Cliquer
Documents comportant des informations sur la libération d’ici. Site Georges C Marshall Foundation :
Carte des opérations de Saint Rémy à Oberhaslach. Cliquer
Journal de Marche de Saint Rémy à la Bruche. Cliquer
Témoignages d’hommes du 397ème Régiment d’Infanterie (vallée du Rabodeau) :
Wilfred B Howsmon (Cie B). Cliquer
Lester D Gluesenkamp (Cie C). Cliquer
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Témoignages d’hommes du 398ème Régiment d’Infanterie (vallée de la Plaine) :
Caldon R Norman. Cliquer
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Témoignages d’hommes du 399ème Régiment d’Infanterie (de Saint Rémy au Rabodeau) :
Tom Borne. Cliquer
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Témoignages d’hommes du 374ème Bataillon d’Artillerie de campagne (les 3 autres étaient les 373ème, 375ème et 925ème ) :
Herbert Church (374-B. Raon l’Etape 12 décembre). Cliquer
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Témoignages d’hommes du 325ème Bataillon du Génie (le seul) :
Herman Zederbaum (325- EC. Saint Rémy). Cliquer
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Courts reportages filmés en action par les hommes de la 100ème DI US :
Préparation d’artillerie au départ de l’attaque du 397ème Infantery Regiment. Bertrichamps le 16 novembre 1944, 375ème Field Artillery Bataillon ). Cliquer
Passage à Senones vers La Petite Raon le 22 novembre 1944. Compagnie B du 397ème Infantery Regiment. Cliquer
Investissement de Schirmeck vers Lutzelhouse par les compagnies A et D du 399ème Infantery Regiment, 25 novembre 1944. Cliquer
Galerie d’images ci dessous (merci d’excuser la non chronologie d’apparition de celles ci) :
Carte montrant l’avancée alliée en novembre 44 (document site Lone Centry)
Senones 22 novembre 44. Arrivée du 397ème régiment d’infanterie US (photo site Lone Centry)
Carte montrant le front bloqué depuis mi septembre 44 (archives Pierre Cérutti/Marcelle Cuny)
Carte montrant le front du 22 novembre 44 : la Libération d’ici (archives US Army)
Autre carte montrant l’avancée alliée en novembre 44
Armistice du 8 mai 39-45 :
Capitulation allemande du 7 mai à Reims. Le témoignage du général Demetz. Un document rare conservé par l’INA. Cliquer
Acte de capitulation allemande du 7 mai à Reims. Voir dans Galerie d’images
Capitulation allemande du 8 mai à Berlin. Cliquer
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[1] N’oublions pas ce commencement bien concret de la libération de l’Europe occidentale que fut l’opération Overlord/Débarquement de Normandie et son D-Day. Cliquer
[2] L’étape préalable de la libération d’Etival-Clairefontaine et du passage de la Meurthe : du 2 au 12 novembre par la même 100ème division d’infanterie US et l’aile gauche de la 3ème. Document vidéo de Christian Fégli. Cliquer
[3] Chronologie générale de novembre 1944 au plan mondial. Cliquer
[4] Le 708ème Volks Grenadier était une division de la Wehrmacht "reconstruite" (août 1944, Slovaquie), retirée du front de l’Est (mi septembre, Breslau, Silésie) pour venir défendre le front des Vosges. Un effectif théorique de 10 000 hommes. Explications dans ce document, principalement en pages 52 et 53. Site Georges C Marshall Foundation. Cliquer . Notons que dans la pratique il a comporté moins du 1/3 de son effectif théorique... et moins de 500 hommes restaient opérationnels le 23 novembre
[5] La 100ème Division d’Infanterie US :
Appelée la "Century", appartient au 6ème Groupe d’Armées US (général Devers), VIIème armée du général Patch. Un effectif de 15 000 hommes
Division "fraîche" en provenance directe des USA, particulièrement bien entrainée, débarquée entièrement équipée le 20 octobre à Marseille. Elle vient relever la 45ème à partir du 31 octobre sur le front Saint Rémy Baccarat
Hormis ses 3 régiments d’infanterie, elle intègre toutes les unités spécialisées qui lui assurent son autonomie : Transmissions, Artillerie, Génie, Renseignement, Ordonnancement, Bataillon médical, Intendance, Police militaire... Précisions sur le site Georges C Marshall Foundation. Cliquer
Une des plus prestigieuses "force de frappe" US de la guerre en Europe. Fait exceptionnel, elle est restée sous le commandement du même "patron" pendant toute la guerre : le Major General Withers A. Burress
Sa "carte de visite" en 2 mots. Cliquer
[6] Cette stratégie "recopie" celle prévue par Patton pour la 2ème quinzaine de septembre. Qui fut la raison d’être de l’Opération Loyton, qui n’a pu être concrétisée, dont on connaît les lourdes conséquences... (Rappel de ce que fut l’Opération Loyton. Cliquer )
[7] Restait à libérer l’Alsace-Moselle, franchir le Rhin... au prix des plus durs combats depuis la Normandie, les plus longs de toute la guerre sur le sol métropolitain. Cliquer