Résister, rester "debout", c’est d’abord rester soi-même, au delà des chants de sirènes. Sans résistance "culturelle" il n’y a pas de résistance du tout, qu’on ait "fait des études" ou pas [1 ]
Réflexion autour de ce qu’en disent 3 Résistants vosgiens :
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Tous 3 résistants quand il fallait l’être, qui savent de quoi ils parlent [5 ] . Le 1er a mis plus de 50 ans avant de publier son histoire écrite en été 45, le 2ème a écrit mais jamais publié la sienne écrite fin 44, le 3ème a attendu 2009. Voir documents PDF ci dessous
Il y a aussi ces hommes, dont l’exemple est d’une portée universelle :
– Cliquer
– Cliquer [6 ]
– Autour du lycée Lalande de Bourg en Bresse. Cliquer
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Notes
[2 ] Marcel Dolmaire : lycéen résistant "par nature", engagé dans le maquis de Grandrupt, reddition du maquis et la prison de La Vierge (Epinal), Schirmeck, Dachau, Auschwitz, Gleiwitz, rescapé des marches de la mort vers Grossrosen puis Flossenbürg... puis une brillante carrière de haut fonctionnaire. Humaniste et toujours resté "debout", pour une bonne part malgré et à cause du poids de tout cela. Voir 2ème document PDF de bas de page qui rapporte ses paroles prononcées pour l’inauguration à Mirecourt du collège Guy Dolmaire (son jeune frère, mort à ses côtés, presque à la dernière minute d’une des dernières "marches de la mort")
Lire son récit Avoir 20 ans dans les bagnes nazis , écrit à 20 ans à son retour des camps (Ed. Mémoires d’hommes. Présentation dans rubrique Ecrits de rescapés)
Lire aussi son livre Si la vie avait un sens (Ed. M. de Maule). Et surtout, chez le même éditeur, l’approfondissement de celui ci : Eve a bien fait, le Paradis était stérile . Un ultime défi de continuer à remettre à leur place et de clarifier les choses. Une époustouflante (certains diront salutaire) analyse de la Bible, son message originel nettoyé des "réécritures". Une volonté de faire partager son constat personnel que la Vie a bien un sens... et que ce n’est pas celui qu’on appelle Dieu "le responsable", mais soi-même. Pour en savoir plus. Cliquer
[3 ] Denis Fondeur : garde-général des Eaux et Forêts à La Petite Raon, pilier pour la vallée du Rabodeau de l’organisation de Résistance des Eaux et Forêts de l’arrondissement de Saint Dié, chef du 1er Bataillon (dit aussi 3ème) du 1er Régiment de Chasseurs Vosgiens FFI, traqué pendant 2 mois par les Einsatz Kommandos du SD et obligé de vivre comme un rat. Ses paroles de l’avant propos de son Journal d’un Traqué sont une leçon sur l’engagement, une cuisante leçon d’humilité aussi. Voir 1er document PDF de bas de page
[4 ] Marcel Thomas : instituteur, jeune sous-lieutenant en 40 puis les "Chantiers de Jeunesse", la résistance dans le Maquis de Corcieux puis l’arrestation, la déportation : Schirmeck, Dachau puis l’enfer de l’enfer à Auschwitz, Gleiwitz, Buchenwald, Ohrdruf. Engagement, mesure et dignité. 3 portraits filmés : 1/ Interview par Jacques Cuny : voir 3ème document PDF de bas de page 2/ Interview par Vosges Télévision : 3/ Interview par France 3 Lorraine
[5 ] Il y en a en fait eu beaucoup des résistants comme ça. Regrettons que la plupart n’aient jamais parlé d’eux... et aient ainsi laissé tant de "champ libre" aux imposteurs comme aux simples bavards
[6 ] La "Chaîne" fut l’un des débouchés de la filière logistique Ets Laederich/Jules Py. L’ont utilisée en toute logique les Eugène Odille, Paul Dumoulin, André Launay... pour aller combattre dans les maquis de l’Ain
